4 septembre 2007
Le seppuku
Droit devant le sépulcre,ces paroles retentirent
Jusqu'au fond de son être.Le vieillard décati
Semblait perdu,ailleurs.Il avait dégluti
Le verre de rioja,le dernier du délire.
Ces voix de l'au-delà,dans cette lumière sélène
Résonnaient dans la nuit de façon saccadée
Laissaient dans son coeur triste un aspect grenadé
Un état dépressif,une étrange migraine.
Un éclair fendit l'air,l'aveuglant à moitié.
Tout poltron qu'il était, il brandit son épée,
Une lueur éclatante sur le marbre dessinée
Dévoila l'épitaphe:"on attend l'oublié".
Levant sa lame d'acier,se transperçant le ventre,
Le myrmidon tomba en criant:"Me voici".
Puis on vit de son corps s'échapper l'hallali
Annonçant au Puissant,sa venue dans son antre.